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Date de création : 11.03.2019
Dernière mise à jour : 23.08.2025
68 articles


Un bonsaï

Un bonsaï



 

 

 

 

Vous avez envie de vous lancer dans l'art du bonsaï ? Vous voulez compléter votre collection ? C'est vrai que lorsque l'on commence à plonger dans cet art, l'envie d'avoir de nouveaux pensionnaires dans sa collection est tentant. Posséder un bonsaï est avant tout un achat de raison qu'un achat coup de cœur. Effectivement, un bonsaï vous engage sur le long terme et vous allez devoir le faire évoluer avec patience et bienveillance. Alors comment choisir un bonsaï de qualité et surtout un arbre qui va se plaire chez vous ?

Choisir une variété qui vous plait

Cela peut sembler évident, mais pour beaucoup d'amateurs, le bonsaï est avant tout un loisir. Cultiver un bonsaï ne doit pas être une contrainte; seulement un plaisir. N'achetez pas un pin noir ou un érable du Japon juste parce que ce sont des essences emblématiques de cet art. Achetez-le parce que vous les appréciez et vous les trouvez charmants et éblouissants.

Quand on n'aime pas un bonsaï de sa collection, on s'en occupe moins bien, on le délaisse, on le travaille à contre-coeurs. Véritablement, c'est tout ce qu'il fait éviter.

De même, certaines espèces telles que les ormes de Chine ou bien les ficus n'ont pas toujours bonne réputation. Ils sont considérés comme des bonsaï de débutants (et nous pensons le contraire). Si vous appréciez les toutes petites feuilles et l'écorce craquelée d'un orme de Chine, alors n'écoutez pas les autres et faites vous plaisir. Tout simplement.

Choisir un bonsaï adapté à son environnement

Tous les bonsaï ne demandent pas les mêmes besoins. Certains ont besoin de beaucoup de lumière, d'autres craignent le soleil brûlant. Quelques-uns peuvent supporter une journée chaude sans arrosage, d'autres doivent absolument avoir leur motte racinaire toujours légèrement humide.

Vous feriez une erreur de vouloir acheter un pin en bonsai alors que vous avez un jardin qui est à l'ombre tout l'après-midi. De même, vouloir se faire plaisir avec un bel érable du Japon, alors que vous avez uniquement un balcon en plein soleil. Encore, espérer pouvoir cultiver autre chose qu'un ficus à l'intérieur d'un appartement.

Apprenez à bien comprendre votre environnement, ses contraintes et ne choisir que des essences adaptées à votre cadre de vie. Parfois il faut se résigner, et accepter que certains bonsaï ne soient pas appropriés pour vivre sous notre climat et dans notre environnement. S'obstiner sur une variété qui ne peut évoluer et se développer chez soi est malheureusement, souvent voué à l'échec.

Vous avez un doute par rapport à un bonsaï ? N'hésitez pas à nous appeler. Nous vous conseillerons et vous accompagnerons dans votre choix.

Il est également important de penser à la taille (la dimension et le poids) d'un bonsaï. Plus l'arbre et la poterie sont gros, et plus les arrosages pourront être espacés. Au contraire, les plus petits (Shohin et Mame) nécessitent une surveillance plus importante, surtout en période estivale. La culture de ces bonsaï de moins de 20cm de haut est parfois compliquée, et ceux qui réussissent le mieux sont souvent ceux qui peuvent être à la maison une grande partie de la journée. Effectivement, en période de canicule, il est important d'arroser votre bonsaï plusieurs fois par jour.

En revanche, faire le choix de gros bonsaï a aussi ses inconvénients, notamment pour les déplacer ou les rempoter. Les gros bonsaï que vous pouvez voir en exposition font facilement 30kg, et souvent plus. Prenez bien en compte, que dans quelques années, ils vous seront plus difficiles à déplacer seul.

La dimension "passe partout" pour un bonsaï est certainement entre 40cm et 60cm. Le substrat ne sèche pas trop vite et ils ne sont pas trop lourds.

Une question de budget

Certains bonsaï valent des milliers d'euros. Au Japon il n'est pas rare de voir plusieurs pièces se négocier à des centaines de milliers d'euros. Est-ce déraisonnable ? Non, car les prix sont justifiés par rapport à la qualité. Ce qui serait déraisonnable, ce serait de dépenser plus que vous ne le pouvez.

Vous avez peut-être une famille, des enfants ? Si pour vivre votre passion, vous pouvez vous sacrifier quelques temps pour acquérir le bonsaï de vos rêves. Vous ne pouvez demander à votre famille d'en faire autant. Par exemple, en leur imposant de se priver de vacances.

Evidemment, chacun est libre de définir son budget et arbitrer ses dépenses comme il le souhaite. Nous n'avons rien à dire là dessus, ce serait présomptueux de notre part.

Dès la création de notre pépinière bonsaï, notre objectif a toujours été de permettre au plus grand nombre de pouvoir acheter de jolis bonsaï. Nous considérons que cela ne doit pas être un hobby élitiste. C'est pourquoi le prix juste pour un bonsaï a toujours été une de nos principales préoccupations.

Bien choisir un bonsaï de qualité

Rentrons dans le vif du sujet, et c'est là que les choses se compliquent. Demandez à quelques amis un conseil sur l'achat d'un bonsaï. Vous verrez que tout le monde aura un avis différent. C'est normal, nous touchons à des critères subjectifs, mais c'est également déstabilisant.

Le principal conseil que nous pouvons donner, c'est de ne pas se focaliser sur l'aspect que prend votre bonsaï maintenant, mais davantage sur ce qu'il deviendra dans quelques années. Vous n'achetez pas une sculpture ou une peinture que vous allez mettre dans votre salon. Au contraire, vous achetez un être vivant qui va évoluer et que vous allez devoir travailler (et c'est d'ailleurs la partie la plus passionnante).

Il y a beaucoup de branches et vous avez du mal à voir la structure ? Voyez cela comme un avantage ! Vous avez la possibilité de choisir entre plusieurs mise en forme possibles, suivant les branches que vous allez conserver ou couper. Retenez qu'il ne faut que quelques secondes pour couper une branche, et des années pour en former une.

Vous considérez que les branches du bonsaï ne sont pas assez développées ? Que les plateaux manquent de densité ? C'est juste une histoire de temps et de travail. Année après année, la ramification tertiaire va se créer.

Même si choisir un bonsaï est avant tout une décision personnelle qui se base sur des critères subjectifs, il ne faut pas non plus oublier que cet art obéi à certains canons de l'esthétique (fortement influencés par le Japon). Un bonsaï n'est pas uniquement un arbre en pot mais doit posséder des qualités particulières :

  • le tronc doit avoir un belle conicité, c'est-à-dire qu'il doit devenir de plus en plus fin au fur et à mesure que l'on remonte vers l'apex. 

  • la base du tronc, aussi appelée Nébari doit être évasée en ayant, si possible, des racines qui vont visuellement ancrer l'arbre au sol. L'idée est de donner une impression de puissance et de vieillesse. 

  • les branches les plus basses doivent être les plus grosses et les plus hautes les plus fines (car elles sont plus jeunes)

  • etc.

Nous reviendrons plus amplement sur tous ces éléments qui déterminent la beauté d'un bonsaï. Par contre, ce serait une erreur de ne choisir que des arbres qui sont l'incarnation de ces canons de l'esthétique. Non seulement c'est très compliqué d'en trouver (car chaque arbre a ses petits défauts) mais souvent ce sont des bonsaï sans âme, formés de façon scolaire

Souvenez-vous de ces bonsaï qui vous ont émus, devant lesquels vous êtes restés sans voix à les contempler. Est-ce qu'ils étaient parfaits ? Non, au contraire. Souvent ils ont même de gros défauts, qui contredisent les fameuses "règles du bonsaï" auxquelles sont attachés beaucoup de personnes.

On est finalement dans un véritable choc de culture dont la meilleure des incarnations se retrouve dans les jardins. Comparez un jardin français et un jardin japonais. Dans le premier nous retrouvons des lignes bien droites, de la symétrie, tout est propre. Le second est asymétrie, plus naturel, avec des lignes sinueuses, de la mousse qui s'installe au fil du temps.

Nous pourrions résumer, en disant que nous les Occidentaux recherchons la perfection pour atteindre la beauté, alors que les Japonais recherchent la beauté dans les imperfections.

C'est la même chose en bonsaï. Ce qui fait la beauté de certains arbres, ce sont ces imperfections, cette branche bizarre, cette courbure de tronc inattendue, cette racine qui ne devrait pas être là mais qui faut tout l'intérêt de l'arbre.

Où voulons-nous en venir ?

Choisir un bonsaï c'est mettre en balance des critères objectifs tout en laissant parler son coeur. Parfois il suffit de se reculer, observer l'arbre dans son ensemble, et voir que la magie opère.

Le saviez-vous ? Le mot "bonsaï" est originaire de la langue japonaise et ne prend pas de "s" au pluriel. Ne soyez, donc, pas surpris si vous voyez le mot "bonsaï" sans "s" alors que nous parlons au pluriel. 

Un bonsaï, c'est quoi ?


Ce nom d'origine japonaise laisse présager pour la personne qui le rencontre pour la première fois, un objet étrange, hors nature, issu de souches génétiquement transformées ou d'espèces particulières destinées uniquement à cette culture... Il n'est est rien, un bonsaï est un arbre comme un autre, et l'on peut très bien rencontrer dans la nature des arbres nanifiés naturellement au grès de conditions particulières. Pourtant, un bonsaï est aussi un objet mystique, résultats de l'imagination de son créateur. Le mot bonsaï (souvent mal orthographié «bonzaï» ou «banzaï», par pitié faites un effort!) est un mot japonais qui signifie littéralement «planté dans un pot». Le but est de créer une représentation miniaturisée et réaliste de la nature sous la forme d’un arbre. Un bonsaï n'est donc pas une plante génétiquement nanifiées ; quasiment n’importe quelle espèce peut être utilisée pour en créer. Je dis quasiment car il faut que ce soit une plante ligneuse, c'est à dire une plante qui fasse du bois. Cela élimine donc toutes les herbes ou autres plantes qui repoussent chaque année à partir d'un bulbe ou d'un rhizome.

Cependant de nombreuses plantes peuvent être menés en bonsaï : les arbres, les arbustes, les lianes. Seule la taille trop importante des feuilles de certaines variétés comme (le marronnier, le platane, ... ) les excluront au profit d'espèces à feuillage plus adapté, plus petit.

Créer un bonsaï, c’est avant tout créer un oeuvre d’art. Mais, à la différence d’autres formes artistiques, celle-ci n’est jamais finie elle est vivante et se façonne tout au long de la vie. L'arbre réagira à tous les traitements, bons ou mauvais, que l’artiste lui aura fait subir. Le but étant qu'avec le temps la trace de l'homme s'efface et que tout semble naturel, comme si la nature avec formé l'arbre ainsi.

Histoire du bonsaï

Bien que le mot bonsaï soit japonais, son origine vient de Chine. Dès 700 avant JC, les Chinois avait développé l’art du ‘punsai’ en utilisant des techniques spéciales pour cultiver des arbres dans des pots. On pense qu'à l'origine il s'agissait de plantes médicinales que les médecins de l'époque utilisaient pour soigner les malades, il était alors pratique de les avoir toujours sous la main, même lorsqu'ils étaient loin de chez eux.

Puis le punsai a été élevé au rang d'art, pratiqué par une seulement élite sur arbres prélevés. Ces arbres furent alors disséminés à travers la Chine comme des présents luxueux. Lorsque le Japon adopta la plupart des marques culturelles de la Chine (époque Kamakura), l’art de cultiver des arbres en pot fut introduit au Japon.

Les premières de bonsaï au Japon n’apparaissent qu’il y a 800 ans. Tout ce qui venait de Chine fascinait les Japonais, et c'est aussi à cette époque que le Bouddhisme chinois fut aussi importé au Japon, pour devenir le Bouddhisme Zen au Japon. Les moines valorisaient la beauté dans une sévère austérité, ce sont les fondements du wabi-sabi.

Comme à leur habitude, les japonais développèrent le bonsaï selon des lignes propres. Il adaptèrent les différents styles à leurs paysages, ils épurèrent les mises en forme pour n'en conserver que la "substantifique moelle". Ils développèrent la mise en forme en plateau d’une manière dans laquelle un simple arbre dans un pot puisse représenter un paysage entier.

A la suite du grand tremblement de terre qui dévasta Tokyo en 1923, une trentaine de familles de producteurs de bonsaï s’installèrent au nord de la ville et fondèrent ce qui deviendrait le centre de la culture japonaise du bonsaï : le village d’Omiya. Dans les années 1930, alors que les présentations de bonsaï furent reconnues, une exposition annuelle officielle fut autorisée au Metropolitan Museum of Art de Tokyo. De nos jours, lorsque l'on veut voir des bonsaï au Japon, c'est là qu'il faut se rendre.